♦ Les orthophonistes étant maîtres dans l’art de la connaissance et de l’utilisation du jeu, Dame Sarrasine,
orthophoniste et créatrice de jeux, cite ici la définition du jeu, issue du Dictionnaire d’Orthophonie (F. BRIN,
C. COURRIER, E. LEDERLE, V. MASY - L'ORTHO-Edition)
Le jeu est une activité physique ou mentale, n’ayant d’autre but que le plaisir qu’elle procure.
Cette activité est prépondérante pendant l’enfance et participe à la construction de la pensée symbolique et
au développement affectif.
En fonction de l’âge on distingue 3 grands types de jeux :
1) Les jeux d’exercice qui n’ont pas de structure particulière et consistent simplement à utiliser et répéter pour
le plaisir une conduite quelconque. L’utilisation ludique de la conduite ne la modifie pas dans sa structure car
le plaisir fonctionnel, celui d’être sujet de l’exercice, l’emporte sur l’adaptation proprement dite,
exemples : le pédalage du nourrisson et le babillage canonique.
Ces jeux d’exercice croissent pendant les premiers mois, atteignent leur apogée pendant les deux ou trois premières années.
2) Les jeux symboliques qui supposent la représentation de l’image mentale. Ils ajoutent à l’exercice un élément
structural nouveau qui est le symbole grâce à cette capacité de représenter par des gestes une série de réalités
non actuelles, absentes et non données dans le champ perceptif, exemples :jeux de « comme si », de faire semblant,
jeux de rôles. Ils participent à la formation de la pensée symbolique et à l’émergence du langage et permettent
aussi à l’enfant de revivre un conflit pour le compenser ou le liquider à travers le jeu.
Ils débutent au cours de la seconde année (après le stade sensori-moteur, au début du stade pré-opératoire),
atteignent leur apogée pendant la petite enfance et décroissent ensuite.
3) Les jeux de règles qui ont une tradition et se transmettent de génération en génération, permettent à l’enfant
d’éprouver la nécessité des conventions. Ces jeux débutent pendant la petite enfance, à la période des jeux symboliques,
mais à titre d’imitation du jeu de règles des adultes.
Ce n’est qu’à partir de 7 ou 8 ans que se constituent les jeux spontanément organisés selon des règles. Ils croissent
avec l’âge jusqu’à l’âge adulte où ils deviennent la forme essentielle de jeu.
♦ Selon les recherches de Jean PIAGET (1896-1980), psychologue, biologiste, logicien, et épistémologue suisse :
Pour la
théorie cognitive, le jeu est un moyen de s’informer sur les objets, les événements, d’affermir et d’étendre ses
connaissances et savoir-faire. C’est un moyen d’intégrer la pensée à l’action.
Ainsi, dans l’évolution du comportement ludique, PIAGET décrit trois périodes correspondant aux différents styles de
jeux et cités dans la définition.
1- La période sensori-motrice (0-2 ans) pendant laquelle l’enfant ne joue que lorsque l’objet est présent. « Jouer avec
son corps ». « Jeux d’exercice ».
2- La période représentative, ou pensée symbolique (2-6 ans) durant laquelle l’objet étant devenu «permanent » l’enfant
n’a plus besoin de lui pour jouer. Il peut être imaginé et l’enfant peut alors «faire semblant ». « Jouer avec son esprit. »
3- La période sociale (7-11 ans) qui se caractérise par les jeux à règles, véritable institution sociale se transmettant
de génération en génération.
♦ Selon G. DUBOIS, docteur en médecine, phoniatre née en 1933, orthophoniste française qui a dirigé et assuré l’enseignement
de l’orthophonie durant 25 ans à l’université de Bordeaux, spécialiste des thérapies du langage, précise dans « l’enfant et
son thérapeute du langage, Masson édition, 2001 » :
- Les jeux d’exercice permettent d’entrainer les perceptions auditives et visuelles, la mémoire, le langage oral.
- Les jeux symboliques permettent l’expression de fantasmes, la décentration, la symbolisation, la structuration spatiale,
les notions pré-mathématiques.
- Les jeux de règles permettent le rapport à la loi.
♦ Les premiers jeux sont des jeux sensori-moteurs mettant en jeu les sens (goût, vue, ouîe, toucher), le corps propre
et la motricité.
♦ Puis les jeux de « cache-cache « et de « coucou », « c’est la petite bête qui monte, qui monte...) sont à
encourager : ils se font à deux et entrainent des compétences comme les demandes, le tour de rôle, l’anticipation,
la permanence de l’objet.
♦ Puis de 1 à 2 ans ½, 3 ans : évolution du jeu symbolique. Jeux de faire-semblant.
L’échelle de NICHOLICH (1981) précise au sujet de ce développement :
-D’abord l’enfant utilise les objets de façon adaptée et fonctionnelle.
- Puis il réalise des gestes liés au corps propre « boire ».
- Puis il applique un acte de « faire-semblant » au jouet animé ou à l’adulte.
- Puis il associe deux actions ou plus dans le jeu de « faire-semblant ».
- Enfin il a un projet qui guide son action.
Pour PIAGET, le jeu symbolique prédomine de 2 à 6 ans. Il permet l’assimilation du réel au moi (sans contraintes ni sanctions),
la compensation et la liquidation des conflits.
Il autorise l’enfant à soumettre son environnement à un moment de son développement où il lui est difficile de s’y adapter.
Il exprime la réalité de l’enfant telle qu’il la perçoit, et surtout la ressent.
Grâce au jeu symbolique, les enfants peuvent coller au modèle (faire semblant) ou s’en détacher, et laisser libre cours à leur
imaginaire, détour nécessaire pour arriver à l’adaptation au réel et à l’objectif.
Il a pour fonction l’expression de l’imaginaire et permet le passage de l’imaginaire débridé à une imagination structurée :
langage oral, langage écrit, dessin, musique…
Il s’agit d’une transition avant de passer au langage des adultes qu’il ne maîtrise pas encore.
La symbolisation a trois temps :
- le temps de l’anticipation avec la préparation du jeu
- le temps d’expression : avec la symbolisation qui agit
- le temps de verbalisation avec la description et l’analyse des actions, des représentations.
♦ Selon WINNICOTT Donald (1896-1971) Médecin, Psychiatre, Psychanalyste :
Le jeu naît de l’écart entre plaisir (présence de la mère) et déplaisir (absence de la mère) dans un espace dit
« potentiel ou transitionnel. » Cette expérience qui crée le manque (et le déplaisir) oblige l’enfant à y suppléer par
une activité mentale qui se développe en créant ses premières images : des « hallucinations de l’objet absent ».
Les hallucinations n’étant plus satisfaisantes, le nourrisson cherchera, à l’extérieur, des objets de remplacement permettant
de pallier les déficiences de la mère en transformant un manque relatif en une adaptation réussie.
C’est dans cet espace potentiel
que se déploie la créativité et que l’on trouve toutes les activités symboliques : le jeu, le langage, la culture, qui vont offrir
à l’enfant la possibilité de faire des expériences fondamentales pour sa maturation et son intégration.
D’abord le jeu est créativité pure, sans règle (play), puis peu à peu il s’accommode avec le réel et ses exigences,
pour se normaliser progressivement par des règles (game).
♦ Il existe des jeux et des jouets adaptés à chaque âge et que l’on retrouve sur ce site dans la partie langage
« Conseils aux parents pour un développement harmonieux du langage de leur enfant » , ainsi que d’autres conseils.
♦ Si l’enfant présente des difficultés attentionnelles, touche à tout et ne s’intéresse à rien, il faut veiller aux
dispositions suivantes :
- La pièce dans laquelle l’enfant joue doit être calme.
- Le nombre de jouets laissés à la disposition de l’enfant doit être réduit.
- Prévoir certains jouets différents qui viendront remplacer les jouets précédents.
- Jouets en double devant l’enfant pour l’inciter à imiter.
- Entrer dans les jeux de l’enfant et les enrichir.
- Rester également à côté de lui et attendre qu’il veuille interagir avec l’adulte, qu’il initie le jeu donc la communication.
Miniature montrant deux chevaliers, un musulman et un chrétien, jouant aux échecs.
XIII ème siècle ( Bibliothèque du monastèrede El Escorial, Espagne)
♦ HISTOIRE
C'est à partir de l'an 600 que l'on trouve une trace du jeu d'échecs.
D'origine indo-persanne, ce sont les arabes qui diffuseront le jeu dans le monde
à travers les voies commerciales puis l'expansion de l'empire musulman.
C'est ainsi par l'Espagne et notamment l'Andalousie que ce jeu fut connu en Europe.
(mais aussi par l'Italie, le jeu fut aussi diffusé vers les pays d'Europe de l'Est)
A la renaissance, des modifications apparaissent, comme la reine qui devient la pièce
la plus puissante, rendant ainsi inutilisables les règles arabes.
Ce jeu n'a connu aucune modification majeure depuis le XVII ème siècle.
♦ ETYMOLOGIE du mot Echec
- " Dictionnaire des mots français d'origine arabe", de Salah Guemriche,
Ed du Seuil, 2007, p 348 :
" Du persan, passé à l'arabe "shâh". La forme "échec" vient de la contraction en "é" de l'article "al" dans
"al-shâh" prononcé" ash-shah", par agglutination du l, comme dans "al cheikh : ach-cheik".
A cet endroit, Dame Sarrasine ajoute : En arabe, les consonnes qui assimilent le lâm de l'article
sont dites "lettres solaires". Ce sont toutes des "coronales" c'est-à-dire des consonnes dont la réalisation fait
intervenir la pointe de la langue.
Le Shâh signifie roi en perse et le cheikh signifie ici le chef en arabe,
le sens générique de cheikh étant le maître, guide spirituel associé à l'idée de vieillard et de sage.
Salah Guemriche poursuit : "en outre, le C final, selon TLF, est peut-être du à un croisement de ce mot avec
l'ancien français Eschec : butin. Dans les pays arabes, le jeu se dit Chipran'dj, du nom de son inventeur,
philosophe et mathématicien persan Schatrenscha..."
Le terme "échec et mat" vient de l'arabe (ash'aah maat-a-) qui se traduit par "le roi est mort".
Cependant, l'expression semble préalablement issue du persan sāh māta, c'est-à-dire "le roi est étonné".
-Selon " The Barnhart Dictionary of Etymology", il y aurait eu une confusion entre l'arabe mata "mort" et le persan mat "étonné".
Shah mat signifierait alors plutôt "le roi est sans défense", le roi étant la seule pièce à ne pas être "tuée",
mais à se rendre (la pièce est alors couchée).
Les deux étymologies sont cependant simultanément compatibles puisqu'un roi sans défense est donc étonné et se rend finalement.
- " Dictionnaire étymologique de la langue françoise" édité en 1750, de Gilles Ménage (1613-1692), Source Gallica,
bibliothèque nationale de France, 5 pages consacrées aux échecs (p502 -> 506, tome1) :
Ecrit en vieux français, Gilles Ménage a recherché partout les origines de ce mot, à travers le latin, le grec, l'allemand, le perse...
pour arriver en conclusion p 506 : "Je crois pouvoir conclure de tout cela, que les mots échecs, et échec et mat, ont véritablement
leur première origine dans la langue persanne et non dans aucune autre langue."
Notons qu'il écrit p 503 : "Joannes Fabricius, p 144, dans son spécimen Arabicum, en attribue l'invention à un célèbre
philosophe et mathématicien persan Schatrenscha" qui a donné son nom au jeu.
(Johannes Fabricius (1587-1617)
est un astronome allemand qui a découvert les taches solaires. A également étudié la philosophie, la médecine mais aussi la grammaire,
la dialectique et la rhétorique, ainsi que la géométrie, la chronologie et la physique. Membre de l'académie royale des sciences de Prusse.
- Du côté de l'Inde on retrouve le mot chaturanga dans le Râmâyana, texte composé avant notre ère, mais il
désigne alors un terme militaire s’appliquant à la quadruple constitution de l’armée (infanterie, cavalerie, éléphants et chars). En outre,
les premières références autrefois reconnues pour les échecs en Inde se trouvent démenties ou contestées aujourd’hui. Plus aucun
historien ne reconnait d’allusion aux échecs dans le Vâsavadattâ de Subandhu, écrit vers 620.
- Sur ce propos, dans La Grande Histoire de l'Art, volume 15 l'Islam Giovani Curatola, Le Figaro Collection, p105:
"Dans la hiérarchie des pièces du jeu, d'origine indienne et qui simule une guerre entre deux armées, le fou ( en italien alfiere)
- dérivé d'al-fil ( l'éléphant) en arabe plutôt que de l'espagnol alferez, venant à son tour de l'arabe al-faris (le cavalier représenté par le cheval)- est le troisième
après le roi et le vizir ( premier ministre transformé en reine dans la version européenne. Dans le combat géré en premier lieu
par le roi et son plus fidèle conseiller , quatre armées interviennent : l'infanterie (à pied), la cavalerie( à cheval), les éléphants
et les chars. A l'origine, en sanskrit, ces derniers s'appelaient ratha. En persan, ce nom fut estropié par assonance en rokh
(l'oiseau mythique, dans de nombreusescultures : le phénix, garuda), en anglais rook (corbeau freux, mais aussi la pièce du jeu des échecs, pour nous la tour);
en italien, l'assonance de rokh avec rocca(tour) est assez évidente. Les formes dans la production islamique devenant plus abstraites
et l'éléphant perdant son aspect naturel pour prendre une forme en pointe, une nouvelle dérivation fut celle du mot anglais bishop (évêque)-par voie de ressemblance avec la mitre épiscopale-,
terme par lequel on désigne le fou outre-Manche."
Pièce d'échec en ivoire d'un éléphant - Irak Xe siècle - Musée national de Bargello - Florence - Italie
♦ TEXTES
Les premiers textes en langue arabe mentionnant les échecs datent du VIII ème siècle.
TEXTES EN LANGUE PEHLEVI (perse)
- An 800 : Le "Chatrang-namak" signifiant "Invention des échecs"
Il s'agit d'un recueil perse dans lequel est décrite l'arrivée du jeu d'échec en Perse en provenance d'Inde.
Dame Sarrasine ajoute ici qu'on retrouve ici le nom du mathématicien perse (chatrensha/chatrang).
Le but de ce jeu est de capturer le roi adverse.
- X ème S : Le Shah-Namah "le livre des rois"
Abū-l-Qāsim Manṣūr ibn Ḥasan al-Ṭūṣī,"FIRDOUSI" (940 env.-env. 1020) a fixé l'histoire et la
culture de la Perse, dans l'immense fresque "Le SHAH Namah" : le livre des rois.
Le jeu d'échec y est décrit, citant dans ce texte un texte plus ancien datant de l'an 600 :
- Le Wizârîshn î chatrang ud nîhishn î nêw-ardakhshîr qui est l’explication du chatrang et l’invention du nard.
Dans ce texte, il est expliqué l’arrivée des échecs à la cour des empereurs Sassanides avec une ambassade d'un roi de l'Inde
(Sind actuel, sur les berges de l'Indus). En échange, le Roi de Perse envoya en retour le Nard au roi indien.
Jean-Louis Cazaud "les jeux de parcours à travers les siècles et les continents", Ed Pionissmo, rapporte cette histoire p 94: " le souverain d'un petit royaume de l'Inde du Nord avait envoyé son vizir à la cour
du roi de Perse, Khorso Ier Anocharvan (531-578), chargé d'un message en forme d'énigme : il demandait aux Persans de percer
les mystères d'un jeu nouveau sans quoi ils devraient verser un tribut. Le sage Vazorgmitro devina les règles de ce qui s'avéra être les
Echecs, y défit l'ambassadeur indien et lui donna en retour un autre jeu de son invention, Le Nev-artaxser (le Nard), que les hindous ne
purent interpréter, cela pour la gloire de la Perse.
- Il est mentionné un autre texte "le Khusraw î Kawâdân ud Rêdag" (Khusraw fils de Kâwâd et son page),
qui traite de l’éducation des jeunes princes. Le jeu d'échecs Chatrang y figurait en bonne place, à côté du dressage des chevaux
et du nêw-ardakhshîr (le Takhteh Nard).
Les nobles persans tenaient les échecs en haute estime et des tournois d'échecs étaient organisés à Bagdad.
- Tous les textes qui suivront sont très postérieurs aux textes perses.
TEXTES EN LANGUE SANSKRIT ( Inde)
L’Inde possède une très riche littérature mentionnant des allusions aux jeux de dés.
- Vers 850 au Cachemire dans le "Haravijaya (La victoire de Shiva) de Ratnâkara", il est écrit une brève allusion aux échecs.
- Au XIIème siècle avec le "Mânasollâsa du roi Someshvara III" intervient la première description complète du jeu, décrivant
deux variantes.
EN FRANCE: Le jeu d'échec de Charlemagne.
Dans le dictionnaire étymologique de la langue françoise, de Gilles Ménage, 1750, p 504,
il est écrit :
"...A toutes ces raisons on peut ajouter, ce que j'ai appris de M Auzout, homme de grande érudition,
que sous une pièce de ces grands échecs qui sont à Saint-Denis, et qu'on dit être les échecs de Charlemagne,
on y lit ces mots arabes : "Min âmel Jousous el-Nakali" qui veulent dire " ex opere Joseph Al-Nakali"...
Source gallica, bibliothèque nationale de France.
♦ LITTERATURE
- La chanson de Roland
En Europe, à la fin du XI ème siècle ( 1098), le mot "échec" intervient dans la chanson de Roland,
Conservée sous sa forme la plus ancienne dans un manuscrit copié entre 1125 et 1150 (manuscrit dit d'Oxford) :
"Sur de blancs tapis de soie
sont assis les chevaliers;
pour se divertir,
les plus sages et les vieux
jouent aux tables et aux échecs,
et les légers bacheliers
s'escriment de l'épée."
Traduction J.Bédier, H.Piazza, 1922, p10.
♦ LEGENDES
- Légende indienne du brahman Sissa
Le roi Belkib (Indes, 3000 ans avant notre ère) cherchait à tromper son ennui. Le sage Sissa, fils du Brahman Dahir, lui présenta
alors le jeu d'échecs. Le souverain, ravi, demanda à Sissa ce qu'il désirait pour le remercier de ce cadeau extraordinaire.
Sissa demanda alors au prince de déposer un grain de riz sur la première case, deux sur la deuxième, quatre sur la troisième,
et ainsi de suite en doublant la quantité de grain à chaque case et ceci jusqu'à la dernière case. Le prince accorda immédiatement
cette récompense apparemment modeste, ignorant qu'il ne pourrait jamais s'acquitter du prix du jeu. En effet, sur la dernière
case de l'échiquier, il aurait du poser un nombre total de grains, très largement supérieur à la production
mondiale de riz.
- Légende grecque
Palamède, un héros grec de l'Iliade célèbre pour son intelligence, aurait inventé le jeu (en même temps que d'autres) pour
distraire les troupes durant le siège de Troie en même temps que développer leur sens stratégique de la guerre.
- Légende Arthurienne
Palamede est un Sarrasin converti au Christianisme devenu un Chevalier de la Table Ronde.
C'est pour avoir importé "le plus noble des jeux" d'Orient que ses armoiries étaient échiquetées de sable et d'argent.